La question de la préférence parentale a longtemps été abordée au sein de notre société, générant des sentiments contradictoires. En effet, s’il est communément admis que l’amour d’un grand-parent pour ses petits-enfants est inconditionnel, certains admettent cependant avoir un petit-favori. Alors, peut-on réellement préférer un enfant à un autre ? Et si oui, quelles sont les conséquences de ce favoritisme ? C’est à ces interrogations que nous tenterons de répondre dans cet article.
Comprendre la préférence de certains grands-parents pour un petit-enfant
La réalité du favoritisme grand-parental
Selon une étude mentionnée sur Aufeminin, environ 42% des grands-parents confesseraient avoir un petit-enfant préféré. Cette préférence serait souvent liée à des affinités particulières, telles que des centres d’intérêt partagés ou une personnalité plus compatible. Par exemple, le premier né peut être privilégié car il a permis aux grands-parents d’embrasser ce nouveau rôle.
Le tabou de la préférence
Dans un article publié par L’Humanologue en 2024, nous apprenons que bien qu’elle soit observée et même acceptée dans certaines cultures traditionnelles, la préférence parentale reste globalement considérée comme transgressive dans nos sociétés modernes. En effet, elle s’oppose à l’idéal d’égalité et d’équité qui est largement prôné au sein des familles actuelles.
Pour comprendre comment nous en sommes arrivés à ce point de vue, il est utile d’examiner les conséquences psychologiques qu’une telle préférence peut engendrer chez les petits-enfants.
Les répercussions psychologiques du favoritisme chez les petits-enfants
Impact sur l’estime de soi et le sentiment d’appartenance
Lorsqu’un petit-enfant perçoit une différence de traitement, cela peut nuire à son estime de soi et renforcer un sentiment d’injustice. L’enfant non préféré pourrait se sentir moins aimé ou moins important que son frère ou sa sœur, ce qui peut conduire à des problèmes relationnels plus tard dans la vie.
Risque de rivalité entre frères et sœurs
Une autre répercussion notable du favoritisme grand-parental concerne l’équilibre dans la relation entre frères et sœurs. En effet, cette situation peut provoquer des rivalités exacerbées entre eux, voire générer des conflits durables.
Mais alors, comment éviter ces écueils ? Comment gérer l’équité au sein de la fratrie ? Voyons cela ensemble.
Comment gérer l’équité au sein de la fratrie des petits-enfants
Faire preuve de transparence et d’honnêteté
L’important est tout d’abord de reconnaître que ces préférences naturelles existent. Elles ne sont pas forcément négatives en soi, mais elles doivent être gérées avec prudence et délicatesse. Il est crucial de s’assurer qu’une relation privilégiée ne cache pas une injustice plus profonde.
Promouvoir l’égalité des chances
Il est également essentiel d’instaurer une égalité des chances au sein de la fratrie. Cela signifie offrir à chaque enfant les mêmes opportunités pour développer une relation forte et significative avec ses grands-parents.
Une fois ce contexte d’équité instauré, voyons comment les grands-parents peuvent éviter le piège du chouchou.
Stratégies pour les grands-parents : éviter le piège du chouchou
Favoriser des moments individuels avec chaque petit-enfant
Chaque relation est unique et doit être nourrie individuellement. Passer du temps de qualité avec chaque petit-enfant permet de renforcer les liens individuels tout en respectant la personnalité propre à chacun.
Soutenir tous les petits-enfants de manière équitable
Enfin, il est crucial d’soutenir tous les petits-enfants dans leurs réussites et leurs difficultés, indépendamment des affinités personnelles. Cette attitude favorise un environnement familial harmonieux et respectueux.
Alors oui, il semble possible qu’un grand-parent puisse avoir un faible pour l’un de ses petits-enfants. Cependant, en restant attentif à l’équité de traitement et en cultivant des relations uniques avec chacun d’eux, il est possible de préserver l’harmonie au sein de la fratrie tout en respectant la singularité de chaque relation.
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